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La qualité est l’avenir de la filière cajou (Dr Adama Coulibaly, DG CCA)

La qualité est l’avenir de la filière cajou (Dr Adama Coulibaly, DG CCA)

28 mai 2017 (lepaysan.ci) Le Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA) en collaboration avec l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER) ont sensibilisé les acteurs de la filière anacarde sur la préservation et l’amélioration de la qualité des noix brutes de cajou ce vendredi 26 mai 2017 à Korhogo en présence du Secrétaire Général de Préfecture M. Binaté Lacina, représentant le Préfet de Région.

L’objectif principal de cette mission qui a débuté depuis le mardi 23 mai dernier par le district du Denguélé comprenant les régions du Folon et du Kabadougou  est d’informer, de sensibiliser et d’impliquer étroitement les acteurs de la filière dans la gestion de la qualité de la noix de cajou.

« La qualité a certes un coût, mais elle a aussi un prix sur le marché international », a assuré le Directeur Général du Conseil coton anacarde (CCA), Dr Adama Coulibaly, s’adressant aux acteurs qui ont répondu massivement à l’appel.  Par ailleurs, le premier responsable de la filière cajou en Côte d’Ivoire a invité les producteurs, pisteurs, acheteurs et exportateurs à s’inscrire dans la « démarche qualité, gage d’un meilleur avenir » pour la filière et d’une redistribution plus accrue des revenus.

Le représentant de l’ANADER, Soro Klotioloma a quant à lui sensibilisé les producteurs à ne commercialiser que des produits bien séchés et bien triés et aux acheteurs et exportateurs à n’acheter que des produits bien séchés et bien triés car le défaut de séchage des noix est la plus importante cause de perte de qualité de la noix de cajou « made in Côte d’Ivoire ». Il a rappelé aux uns et aux autres que des noix de meilleure qualité se vendent plus cher à l’exportation. Une telle situation tire vers le haut le prix d’achat bord champ, ce qui profite également aux producteurs, perçus comme étant le maillon faible de la plate-forme de lutte pour la qualité.

Le Secrétaire Général de préfecture, M. Binaté Lacina lui a emboité le pas  en  exhortant également à son tour, les acteurs à lutter pour avoir une meilleure qualité des produits car  les devises captées par l’Etat lors des exportations servent à construire des routes, des hôpitaux, des écoles etc.

Pour rappel, la Côte d’Ivoire est depuis 2015 classée premier producteur mondial de noix de cajou avec plus de 700.000 T de production annuelle. Après avoir donc gagner la bataille de la quantité, elle s’évertue à gagner celle de la qualité.

D.S (www.lepaysan.ci)

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