La crise au niveau de la production cotonnière a impacté négativement les industries de 2ième et 3ième transformation (filature-tissage et de trituration).
Les sociétés de filature COTIVO et FTG fonctionnent avec à très faible régime. Quant à la société UTEXI, après quelques années d’arrêt, elle a repris ses activités depuis 3 campagnes.
En ce qui concerne à la transformation de la graine, deux unités modernes de trituration sont installées :
– OLHEOL à Bouaké (installations de l’ex TRITURAF créé en 1974) avec une capacité de traitement de 120 000 tonnes de graine ;
– COTRAF à Korhogo, mise en place en 2014 avec une capacité de traitement de 90 000 tonnes de graine de coton.
Ces unités produisent de l’huile alimentaire et des tourteaux pour la fabrication d’aliments de bétails. Outres ces unités modernes, le pays compte plusieurs unités artisanales de transformation de la graine surtout dans le nord.
Transformation manuelle
La culture du coton dans le nord a développé l’activité de tissage manuel dans les régions du Nord et du Centre. Le coton local filé à la main est livré aux tisserands des villages qui tissent des pagnes traditionnels appelé « dani fani » traduction littérale de « pagne tissé » devenu une véritable industrie artisanale d’habits tissés. Ces pagnes très appréciés en Côte d’ivoire, ont fait la renommée des villages Waraniéné et de Katia.
Les unités de filature-tissage et de trituration
Fév 14, 2015Filière Coton, LE COTON EN COTE D’IVOIRE
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