La transformation de l’anacarde est l’une des priorités majeures du Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde. Au cours de la conférence de presse du vendredi 12 février 2016, il a révélé que sur 702.510 tonnes produites en 2015, la Côte d’Ivoire n’a pu transformer que 41.000 tonnes. C’est pourquoi Malamine Sanogo insiste sur la nécessité de parvenir à la transformation de la production au niveau national. « Il faut aller très vite à la transformation. Les efforts sont en cours. Si nous n’arrivons pas à la transformation de notre production, la filière aura des problèmes. Au lieu même de vendre les noix de cajou brute, il nous faut miser sur l’amende», a-t-il précisé. Cela aura pour avantage d’accroître encore plus le revenu des producteurs et de l’Etat, mais surtout de garantir la qualité de la production qui part sur le marché international. Il a donc annoncé l’ouverture cette année 2016, d’une usine- école à Yamoussoukro, qui formera les pensionnaires aux métiers liés à la transformation de la noix de cajou. Outre cette mesure, le Dg Malamine Sanogo a promis le renforcement du contrôle de la qualité au déchargement, de soutenir les producteurs locaux à entretenir les vergers. Les amandes de cajou sont consommées en collation et utilisées dans la pâtisserie, la confiserie, les sauces et autres produits culinaires. Elle représente 20 à 25% du poids de la noix. Pour terminer, le Directeur de Cabinet du ministre de l’Agriculture, Coulibaly Siaka a conseillé, entre autres, aux acteurs de la filière de fédérer leurs énergies à l’intérieur de l’interprofession, d’améliorer la productivité, et de recycler les résidus issus de la production de l’anacarde.